La Réunion
Superficie : 2 512 km2
NB d’habitants : 841 000 hab. (2013)
PIB par habitant : 17 900 € (2009)
Nature de l’État : république constitutionnelle unitaire semi-présidentielle
Capitale : Paris
Langues : français, créole
Espérance de vie : 78 ans
Taux d’alphabétisation : 95%
Monnaie : euro
L’agriculture réunionnaise
L’agriculture à La Réunion est une activité de taille puisque le territoire agricole couvre 20 % de la surface de l’île, occupe 10 % des actifs et dégage 5 % du produit brut régional. Autrefois axée sur la culture du café puis du giroflier, elle est aujourd’hui centrée sur celle de la canne à sucre. L’île de La Réunion compte environ 7 000 exploitations agricoles, dont 97 % possèdent moins de 20 ha, alors que la moyenne française est de 78 ha. Le statut le plus fréquemment rencontré est celui d’exploitant individuel (97 %).
Grâce au climat tropical de l’île, tout peut y pousser aussi bien en légumes qu’en fruits. La vanille bourbon est cultivée dans l’est du pays. L’ananas Victoria ou encore la manque José se trouvent sur tous les marchés, pour ne citer qu’une variété de ces fruits exotiques. On trouve aussi des bananes, des fruits de la passion, des letchis, des papayes et des agrumes. Côté légumes, on peut en citer deux propres à la Réunion : le choucho, un légume vert qui pousse à profusion dans le cirque de Salazie et le palmiste, dont on consomme est en fait le tronc d’un arbre cultivé sur la côte sud-est.
Que manger à La Réunion ?
La cuisine réunionnaise est le reflet du métissage de l’île : elle a en effet profité des influences chinoises, est-africaines, malgaches ou encore indiennes. Elle ménage tout d’abord un rôle important à l’apéritif comme partie intégrante du repas, souvent avec un punch ou un rhum arrangé. Les amuse-gueule traditionnels servis pour l’occasion sont les samossas ou les bonbons piment, bouchons et piments farcis.
Toujours accompagné de riz, les plat le plus commun sont les carris –variante du curry indien- le rougail et les civets. Le Carri se compose d’une base d’oignon, d’ail et d’épices comme le curcuma sur laquelle on fait frire poisson ou viande et à laquelle on ajoute ensuite de la tomate. Les plats peuvent aussi être parfumé avec du gingembre ou le zeste d’un combava –petit citron vert-. Pour varier, on pourra préparer un rougail saucisses, à base de saucisses et de tomates cuits avec des épices ainsi que du piment vert. Cette préparation est presque toujours servie avec des grains -des lentilles de Cilaos par exemple- et de la verdure cuite ou crue, appelée brèdes lorsqu’elles sont cuites.
Pour accompagner, on sert un achards, un rougail de tomates, de mangue verte ou d’aubergines, le tout fortement pimenté.
Le chop suey et autres plats asiatiques comme le porc à l’ananas sont également très courants.
Le mode traditionnel de conservation de la viande est le boucanage, et la cuisson se fait dans des marmites en fonte. Traditionnellement, le plat principal était d’ailleurs préparé dans la cour au feu de bois ou dans une petite dépendance hors de la maison pour être ensuite consommé dans une feuille de bananier et souvent mangé avec la main.
En ce qui concerne les desserts, il s’agit généralement de fruits de saison : mangues, ananas, letchis et longanis en été, goyaviers en hiver. Pour le reste, les friandises que l’on mange à tout heure en petites quantités comprennent le bonbon la rouroute, le bonbon cravate ou le bonbon miel, ces deux derniers étant des fritures. Il y a aussi les différents gâteaux tels que le gâteau patate, le gâteau ti’son (maïs) ou le gâteau chouchoux.