NB d’habitants : 22 925 000 (2013)
PIB par habitant : 334 (2011)
Nature de l’État : république à régime semi-présidentiel
Capitale : Antananarivo
Langues : malgache, français
Espérance de vie : 64 ans
Taux d’alphabétisation : 64%
Monnaie : ariary malgache
L’agriculture malgache
Le secteur agricole malgache emploie 80 % de la population active et contribue au tiers du PIB. Majoritairement rurale, la population pratique surtout une culture vivrière avec le riz, le manioc, la patate, le haricot sec, et le maïs. Les surplus sont commercialisés au sein du marché intérieur. Ce dernier est relativement cloisonné et présente de nombreux dysfonctionnements. À cela s’ajoute un morcellement des terres et une très faible organisation du secteur, une agriculture peu mécanisée et très traditionnelle avec peu d’usage d’engrais ou d’intrants. De fait, la population de Madagascar souffre depuis de nombreuses années de sous-alimentation et de malnutrition.
Sur 36 millions d’hectares disponibles, seuls les plus fertiles et les plus facilement irrigables sont exploités, soit environ 10 % des terres. L’Est de l’île, avec ses pluies abondantes, est plus propice à la principale culture du pays, le riz ( 37%des terres cultivées), mais aussi au taro, à la canne à sucre et à l’igname. Avec 3.5 millions de tonnes de riz produites chaque année, la production suffit pourtant à peine à répondre à la consommation nationale. Madagascar doit importer régulièrement entre 150 000 et 300 000 tonnes de riz.
Avec son climat aride, la partie sud-ouest est davantage propice a l’élevage : zébus, moutons et chèvres. L »île- possède environ 8 millions de bovins. Néanmoins, le secteur des productions animales stagne depuis une dizaine d’années, principalement à cause de problèmes de normes sanitaires. Plusieurs projets d’abattoirs aux normes européennes devraient être construits dans les années à venir. Les Malgaches élèvent également un peu partout des volailles : poulets, canards, oies ou cailles.
L’alimentation à Madagascar.
Les deux plats nationaux sont le fomazava et le ravitoto. Le premier est un bouillon de viande (en général de zébu) et de brèdes (feuilles cuites) parfumé avec du rougail (un condiment typique de l’île). Le second est un ragoût de porc mijoté avec des feuilles de manioc pilées.
On trouve aussi beaucoup de poissons et de fruits de mer. Qu’ils soient grillés ou en sauces (lait de coco notamment) thon, daurade, capitaine, tilapia (un petit poisson d’eau douce), anguille, crevette, crabe, écrevisse, camaron (sorte de crevette d’eau douce géante)…etc.
La boisson traditionnelle est le ranon’ampango, qui n’est autre que de l’eau chauffée dans une marmite avec du riz brûlé collé au fond. Le pays possède également quantité de rhums divers et variés.
En dessert, le choix et large avec les nombreux fruits de l’île comme le corossol, le fruit de la passion, la papaye, la mangue, le tamarin, la goyave, le longane (cousin du litchi), le kaki et le pok-pok (appelé aussi physalis). Pour les gourmands, le kobam-dravin est un gâteau cylindrique de cacahuètes et de sucre roux broyés, enrobé dans une pâte de farine de riz sucrée.